Vous êtes sur le blog des candidats à l'élection des futurs membres du conseil d'administration de la FFME, rassemblés sur la liste Montagne et escalade pour tous : l'Alternative !

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre démarche, rendez-vous dans l’Édito. Vous êtes intéressés par nos propositions ? Alors prenez la direction de notre page Programme. Votre curiosité vous pousse à chercher à mieux connaître les candidats de cette liste, alors cliquez tout simplement sur : la liste des candidats. Et le plus important : si vous voulez donner votre avis, alors, laissez-nous un message !



La liste détaillée des candidats

11 femmes et 11 hommes pour composer cette liste qui est complète. 
Là aussi, c'est l'équilibre qui nous anime : femmes et hommes de tous les coins de France, passionnés de "compètes" d'escalade, canyoneurs, randonneurs, alpinistes ou touche-à-tout. La plupart d'entre nous exercent déjà des responsabilités au sein de la FFME. 

NB. L'ordre de présentation adopté ci-dessous ne correspond pas à l'ordre des membres de la future liste (22 personnes au total).

Claude Chemelle

        La découverte de la montagne en famille dès le plus jeune âge, de l'escalade à Yzeron dans un site de bloc proche de Lyon grâce à un professeur d'EPS, puis celle de la montagne en ski de randonnée et en alpinisme - principalement en Oisans avec des potes-, la pratique de l'escalade à Presles ou à Buis en "grosses" : c'étaient les années 80, le temps du CAF, mais aussi d'Edlinger...
Et puis, le boulot (à la SNCF), les gosses (5 au total), 25 ans de handball et toujours la montagne entre parenthèses.
1995 : ce fut la rencontre avec "l'escalade moderne" dans un club de la banlieue lyonnaise, puis la première licence FFME !

Président de ce club, puis co-fondateur d'un autre club, la passion du bénévolat l'emmène à la présidence du comité départemental FFME du Rhône et ce, pendant 13 années. Membre du conseil d'administration de la Fédé en pleine période de fusion avec le CAF, il devient ensuite président du comité régional Rhône-Alpes. On entend sa voix à l'occasion des assemblées générales de la FFME pour évoquer les questions d'équilibre entre activités, d'équilibre entre la place de la pleine nature et celle de la SAE, ou encore pour soulever les problèmes liés à l'évolution du prix des licences !
Pratiquant régulièrement l'escalade (y compris en compétition dans la catégorie "vétérans" - 55 ans), on peut le voir sur les falaises, en randonnée, en ski de rando,  et même parfois en canyon.
Préretraité depuis décembre 2012, il est donc désormais totalement disponible pour l'Alternative !

Sébastien Loeb
J'ai commencé l'escalade il y a une vingtaine d'années dans une pratique de loisir et, vivant à proximité de Montpellier, j'ai été contaminé tout de suite. La falaise a été pour moi le premier terrain de jeu, mais la randonnée en montagne ou les autres activités encadrées par la FFME m’intéressent même si elles restent exceptionnelles pour moi. C'est tout naturellement en commençant à travailler et, ensuite, en conjuguant ma pratique avec ma vie de famille que j'ai cherché des moyens d’entraînement dans les années où les pans et les murs n’étaient pas légion. J'ai donc intégré des clubs pouvant m'offrir un entraînement à proximité. La vie associative et le bénévolat ont toujours été très importants pour moi et, aujourd'hui, je suis président d'un club où le but premier est de transmettre les valeurs de notre pratique.
Je considère, en effet, que pratiquer ce sport juste comme une activité physique sans tenir compte des valeurs qui lui sont inhérentes est vide de sens. Ces valeurs sont : le respect de la nature, l'humilité face à cette dernière, la confiance mutuelle avec son compagnon de cordée, l'absence d'adversaire direct, en plus des vertus éducatives que représentent ces valeurs. Elles sont et resteront primordiales pour moi.
Enfin, nous avons encore la chance de vivre dans un pays où la pratique de nos activités en pleine nature est encore libre d'accès et gratuite, et il faut tout faire pour que cela le reste !
Jacqueline Mélis
Née en 1963, maman de 3 adolescents, je me suis reconvertie  dans l’enseignement de la gymnastique après une courte carrière dans le marketing biomédical.
Gymnaste à la base, j’aime les sports à sensations, la montagne et l’aventure. Je découvre l’escalade à 20 ans parallèlement aux sports d’eau vive.
Quelques années plus tard, on me parle par hasard d’une nouvelle activité pratiquée en Sierra de Guarra (Espagne) qui réunirait ces 2 activités.
On est en 1987.
Ce sont les débuts du « canyonisme » !
J’achète le premier Topo guide  et me lance tête baissée, avec quelques copains, à la découverte de cet univers magique. Une passion est née.
Pendant quelques années, je sillonne les quelques parcours répertoriés, plus ou moins bien équipés, avec des volontaires que j’ai souvent du mal à trouver !
Puis, abandonnant mon métier dans le marketing biomédical,  je pars 5 ans avec mon mari aux USA où naissent  mes 3 enfants. De retour en France, en 1998,  un ancien « cobaye volontaire » de mes premières aventures me propose de monter l’activité canyon dans le club d’escalade dont il s’occupe à LYON….à condition que je me forme….
C’est le début de mon investissement fédéral ; à la FFME, en tant que présidente de Club et membre du CD 69 et à l’EFC (Ecole Française de Canyon de la Fédération  Française de Spéléologie) où j’ai suivi mes formations. J’obtiens mon monitorat canyon en 2002.
J’essaie de contribuer au rapprochement de ces deux fédérations qui se disputent la gestion de l’activité. Les Commissions Canyon Interfédérales se mettent en place…En 2007, je travaille sur le projet de création d’une CCI RA…trop tôt..
Depuis 10 ans, j’organise des  séjours canyon en France et à l’étranger, des stages de formations, desWE de découverte…
Que ce  soit dans le cadre de la FFME, de la FFS ou dans une sphère privée, mon plaisir est de faire découvrir et de partager ma passion.
Mon objectif est de contribuer au développement de cette activité tout en rapprochant les acteurs des différentes fédérations ou associations actives sur le terrain.
Cécile Guerry 
Ce sont mes parents, amateurs de randonnée pédestre, qui me font découvrir la montagne. En Haute-Savoie, je ne loupe pas une occasion de les accompagner en balade dès mon plus jeune âge. Ce goût pour la marche en montagne ne me quittera pas. Plus tard, l’encadrement de groupes d’élèves en montagne et la curiosité d’en apprendre plus encore sur le milieu montagnard me pousseront en 2011 à passer le diplôme d’Accompagnateur en Moyenne Montagne.
J’éprouve vite le besoin d’élargir mon horizon et de parcourir de nouvelles montagnes aux quatre coins du monde : les gorges du grand Canyon aux Etats-Unis, le massif de Jotunheim en Norvège, le massif du Toubkal au Maroc, les cirques de Mafate, Cilaos, Salazie à l’île de la Réunion ou encore la cordillère Huayhuash au Pérou. Mais, inlassablement, je reviens avec un plaisir immense randonner dans les montagnes de Haute-Savoie où j’habite.
Les années passent et les chemins se font plus raides, les passages plus ardus. Attirée par le côté plus
« technique » et « aventureux » de la montagne, je m’exerce peu à peu, et au fil des rencontres, au ski de randonnée, à l’escalade, à l’alpinisme (Cervin, face nord des Droites, Grandes Jorasses, Meije, Pisco à 5800 m…). Cette pratique diverse de la montagne a souvent été le prétexte à bon nombre de mes virées. Cela fait des années que cela dure et  le plaisir est toujours aussi intense de découvrir de nouvelles falaises, de belles montagnes, de nouveaux horizons !
Je poursuis des études en STAPS et travaille depuis 2005 comme professeur d’EPS à Bonneville en Haute-Savoie. Ma profession et ma façon d’appréhender la pratique sportive font « du sport pour tous » un leitmotiv dans mon travail. J’initie de mon mieux les élèves du collège à la pratique des sports de montagne, à ressentir les plaisirs qu’offrent la randonnée pédestre, la raquette, le ski de fond, l’escalade, la course d’orientation…
Depuis peu, ma pratique de la montagne - et notamment du ski de randonnée - prend une toute autre tournure. Portée par la motivation d’un groupe de copines, je me mets à la compétition en ski alpinisme.  Moi qui suis plutôt une contemplative en montagne… je n’aurai pas parié quelques années auparavant me voir au départ d’une course ! Mais tout arrive ! Outre le plaisir de se dépasser dans l’effort physique, de faire de jolies courses, c’est surtout l’idée de partager de belles aventures entre copines, de souder des amitiés qui m’ont séduite ! Désireuse d’initier chaque année de nouvelles randonneuses à ski à cette pratique du ski en compétition,  je m’occupe actuellement de l’équipe féminine Rhône-Alpes avec toujours la même idée en tête, la montagne plaisir pour tous et pour toutes!

Mélanie Cannac
J’ai vécu toute mon enfance à Millau, entourée des Causses et de falaises aussi mythiques que les gorges du Tarn, de la Jonte et du Boffi. Ma vocation pour l’escalade a été pour ainsi dire "naturelle". Mes parents, amateurs passionnés de randonnée, continuent de me transmettre le goût de la montagne. Les hivers se passent très régulièrement au ski, et les étés en randonnées.
Avec le club « Couleur Caillou », je fais mes débuts de grimpe autant en falaise qu’en salle. Prise en main par Pierre Soule et la dynamique du Club, je commence les compétitions en 2005 (difficulté et bloc). Le club organisait encore à l’époque les Roc trips, puis les Natural Games, ainsi que les coupes régionales Midi-Pyrénées et les coupes de France de bloc. Ainsi, à mon niveau de responsabilité, je me suis vite intégrée en tant que bénévole dans l’organisation de ces manifestations. Je faisais partie des petites mains qui ne se voient pas, et qui sont pourtant si importantes dans la réussite de ces événements !
Actuellement, étudiante en droit à l’université Toulouse 1 Capitole depuis 2009, j’ai intégré l’équipe régionale Midi-Pyrénées. J’ai ainsi pu m’entraîner régulièrement et participer à de nombreuses compétitions. Mes résultats m’ont permis d’accéder au statut de "sportif de haut niveau" en 2010/2011.
Par la suite, ma motivation pour allier escalade et études n’a fait que s’accroître. Je profite de mes congés pour grimper en site naturel dans toutes les régions de France et pour faire des courses en montagne, notamment à Buoux, Kronthal, Fontainebleau, Céüse, Volx, Targassonne, St-Géry, St-Antonin-Noble-Val - quasiment tous les sites des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège -, mais aussi en Espagne à Rodellar, Tres Pont, Etxauri, etc.
Du fait de la proximité des Pyrénées, je m’adonne l’été aux courses en montagne : le Spigolo aux aiguilles d’Ansabère, "S.I.D.A. Vertical" dans la face Nord du Marboré, l’arête des Trois Conseillers dans le Massif du Néouvielle… , et l’hiver à la pratique du ski-alpinisme et ski de piste.
Je m’organise pour concilier ma pratique intensive des sports de montagne et la bonne marche de mes études de droit qui me passionnent. Je suis en Master 1 Droit public des affaires. Je serais enthousiaste de mettre mes compétences de juriste au service de la Fédération !


Nathalie Fourbet
Je grimpe depuis toujours. Je ne me rappelle pas mes débuts, car j’ai l’impression que l'escalade fait partie de ma vie depuis le commencement… comme Obélix et la potion magique ! D’abord en famille, avec mon père, en montagne dans le Mercantour, en falaise à la Turbie, au Baou de St Jeannet, dans le Verdon… Tant de lieux magiques et de souvenirs ! Puis avec les amis, la vie étudiante à Lyon, les week-ends dans le Sud, les Dentelles, Buoux, le Cimaï, le Verdon encore… Et maintenant à nouveau en famille, avec mon mari Olivier, mes enfants Louise et Diego…
Presque 15 ans de compétitions, à un haut niveau avec l’équipe de France, blocs et difficulté ; à l’époque on touchait à tout. La compétition, c’était la suite logique de mon désir de grimpe et c’est également beaucoup de plaisirs partagés, de rencontres et d’amitiés.
Il y a 15 ans, je suis venue vivre à l’Argentière-la-Bessée, dans les Hautes-Alpes. L’appel de la montagne sous toutes ses formes : les falaises, le bloc à Ailefroide, les grandes voies en montagne, les cascades de glace, le ski de rando, tout ça à moins de 15 minutes de la maison, c’est magique ! C’est là que j’ai eu envie de poser mes valises !
Aujourd’hui, je m’investis dans le club local. Voir les jeunes et les moins jeunes se régaler à grimper, escalader avec eux, les emmener aux compéts, leur faire connaître de nouvelles falaises, leur permettre de découvrir la montagne, c’est mon petit plaisir !
 Thierry Morvan
J'ai découvert  la montagne et l'escalade dès l'âge de 10 ans grâce à des colonies de vacances dans le Valais Suisse et je pratique l'alpinisme depuis 1976. Je suis instructeur alpiniste, possède le Brevet d'état accompagnateur en montagne, suis grimpeur sur SAE et sur SNE, randonneur, skieur alpiniste et je pratique les raquettes à neige, ... Bref, le pratiquant de base de la FFME ! Je vis en Bretagne et y travaille comme professeur d'EPS, mais je passe beaucoup de temps en montagne notamment du côté de la Grave.
Titulaire du BAFD, j''ai aussi dirigé un grand nombre de centres de vacances «montagne» en été comme en hiver en Suisse, mais aussi en France, et plus particulièrement à Villar d'Arêne et à Vallorcine.
 Je me suis engagé à la  FFME en 1992. Président du comité départemental de l'Ille-et-Vilaine de 1992 à 1998 et, presque en même temps, président du Comité régional de 1995 à 2005. La mobilisation et l'investissement de tous les amis ont propulsé ce Comité. Avec plus de 3200 licenciés aujourd'hui, nous sommes loin des 450 licenciés de 1995 !
Pour développer notre Comité et augmenter le nombre de licenciés,  il était indispensable de créer des SAE. Naturellement, un plan régional SAE s'imposait. Nous l'avons donc organisé. Mais cela n'a pas été toujours simple... Un club, une SAE ! Cet outil est un facteur de développement associatif. Il est essentiel pour dynamiser les clubs. C'est le berceau de nos projets. Et ça continue !
Dans le même temps, j'ai souhaité développer les activités de montagne au sein de ce Comité. En 1997, nous avons enfin réussi à organiser les premiers stages "Alpinisme". Seize ans de stages : alpinisme, ski de randonnée, cascade de glace. Et ça continue ! Plusieurs clubs bretons poursuivent maintenant cette action en organisant leurs propres séjours (escalade en grandes voies, montagne, etc.).
L'escalade sur SAE n'est pas un frein au développement des autres activités ; même loin du terrain de jeu, il est possible de les réaliser. Il faut juste s'en donner les moyens !
      Lors de l'assemblée générale en 2000 à Caen, j'intègre le comité sportif Alpinisme.
Cette même année, je crée le club «les Alpinistes Armoricains» dans ma commune. Pas de SAE ! Il faudra attendre cinq ans et de multiples réunions pour voir enfin la SAE. Six licenciés au départ, plus de cent maintenant. Et ça continue !
Élu au conseil d'administration national en 2001 lors de l'AG élective, j'ai été responsable du premier plan national SAE jusqu'en 2005.
  Reconduit au conseil d'administration en 2005, j'ai assuré  la présidence du comité sportif Alpinisme pendant l'olympiade avec, entre autre, une belle victoire : le maintien et le développement de l'événement «la Grav'y'cimes»...et il continue !
Suite à la démission du  secrétaire général, j'ai assumé cette fonction de 2007 à 2009.
Je fus une nouvelle fois élu en 2009. Puis en 2010, la Fédération a pris une orientation qui ne concordait plus avec ce que j'attendais. Le changement de cap est devenu trop radical. L'équilibre des activités de notre Fédération n'y est plus ! La préparation et la néanmoins très belle réussite des championnats du monde d'escalade ont malheureusement occulté les autres activités.
Le projet de l'équipe "Escalade et Montagne pour tous : l ’Alternative" s'inspire des réussites. Il est aussi novateur.  Il peut  maintenant répondre à l'évolution des pratiques et aux attentes des licenciés.


Sylvain Millet
Je découvre la montagne très tôt avec mes parents par la randonnée.
Né à Gap, c'est naturellement en falaise que je commence l'escalade, dans un club, vers 9 ans.
J'essaie un peu plus tard la compétition et je me prends au jeu durant une quinzaine d'années.
Pendant ce temps, j’intègre une école d’ingénieur en section sport-études à Lyon mais, malgré tout, je grimpe au maximum sur rocher.
Actuellement, je travaille à mi-temps et profite de mon temps libre pour voyager, grimper : falaise, grandes voies, terrain d'av, cascade de glace... et, depuis quatre ans, je suis président de la section Escalade de mon club.
Avec une petite équipe de motivés, on essaie d’emmener les jeunes au maximum en falaise, de leur faire découvrir les différentes pratiques de l'escalade, de développer les possibilités de grimpe indoor, etc.


Ophélie Desgardins
J'ai découvert l'escalade au collège de Rouvroy grâce à deux professeurs : Guy Josseron et Jérôme Louvet.
A l'époque dans notre région du Nord-Pas-de-Calais, la classe "escalade" était une sorte de sport-études alliant escalade et cours. Je me suis vite inscrite au club ACCES Escalade de Rouvroy pour pouvoir pratiquer cette discipline  en association.
Le déclic a été immédiat et tout de suite les compétitions se sont enchaînées dès ma 1re année de pratique, et je peux vous dire que le total kilométrique à ce jour (si je devais le compter) serait impressionnant !
C'est en faisant pas mal de compétitions que les rencontres se sont faites avec des personnes impliquées, bénévoles et investies au sein de leur club. Cela m'a toujours épaté et c'est ce bel état d'esprit que l'on rencontre dans l'escalade qui m'a attirée.
Mais pas seulement... Une envie d'aller dehors (toujours présente) s'est fait sentir et c'est donc en toute logique que les stages "falaises" se sont mis en place. De même, les semaines entre ami(e)s, les sorties en week-end, les salles privées de Belgique en tout genre ont vite était un quotidien pour pouvoir grimper !
C'est à partir de ce moment là que je me suis sentie à mon aise et que j'ai eu envie de partager ma passion.
 J'ai alors passé le BE ESCALADE. Après avoir passé mes diplômes fédéraux (initiateur, ouvreur, juge...), je suis partie direction Millau pour une formation de folie et d'expériences en montagne/canyon. Peu commun pour une fille du Nord qui pratiquait très peu le milieu naturel !

Aujourd'hui, je suis BE indépendante. Je suis investie dans mon club depuis plus de 15 ans et dans mon comité régional  pour être au cœur de la vie fédérale.
Je suis heureuse d'être dans la liste "Alternative" car j'ai vraiment envie de bouger les choses !

Séverine Rey 

Tombée toute petite dans le chaudron de potion magique de la montagne, je suis toujours prête à aller me suspendre à un bout de caillou. La montagne, je l'aime en général et en particulier. Je suis une amoureuse du Vercors. Vous pourriez m’apercevoir en train d’arpenter les hauts plateaux à l’affût des loups. Je me suis tenue éloignée des sommets pendant une longue période. Pour autant, l’effet de la potion magique ne s’est jamais dissipé, et en 2010 l’appel de la montagne se fait entendre. Je reviens à mes premiers amours à l'Escapade Club Romanais (26), et décide de passer des diplômes fédéraux : juge de voies, président de jury... Je m'investis dans la vie du Club. Je pratique maintenant une escalade sans frontières : de la salle à la falaise, du bloc à la course arête. Invétérée touche-à-tout, je m’essaye même au télémark et au kitesurf... Animée d’une grande envie de faire découvrir et aimer ma passion, je souhaite promouvoir une pratique  libérée. Avide et curieuse de toutes les pratiques liées à la montagne, je rêve en ce moment d'Alaska et de Patagonie.
  
Jean-Luc Desfoux
- 56 ans, marié, 2 enfants (13 et 9 ans) pratiquant plusieurs sports, dont l'escalade.
- Épouse : professeur de tennis.
- A la tête d' une étude de notaires de 45 personnes, depuis 25 ans à Caen.
- Président honoraire de la Chambre des notaires, ancien président du Centre de formation notariale de Normandie.
- Sportivement : joueur de basket en national, champion de France universitaire.
- Entraîneur en national 2.
- Président d' un club professionnel de 1991 à 1994. 
- Vice-président chargé des finances de la Ligue nationale de basket, puis président de la Ligue nationale jusqu'en 2011.
- Redevenu vice-président des finances et président de la commission de l'éthique depuis cette date.
- Montagnard par passion depuis 1973, principalement dans le massif du Mont-Blanc à Chamonix.
- Nombreuses relations dans les milieux politiques et les médias de par les fonctions que j'ai exercées à la tête d' une grande ligue professionnelle.

Morgane Aveline

Étant née à Chartres, en Beauce, rien ne me prédestinait à l’escalade ! C’est en 1992 que je prends ma licence dans le club de Bourg-Saint-Maurice. Dès lors, l’escalade ne me quittera plus. Très rapidement je m’oriente vers la compétition. C’est un moyen de me défouler et de dépasser mes limites. Je monte sur mes premiers podiums avec une deuxième place au championnat de Savoie, catégorie Poussine ! Après le club de Haute-Tarentaise, je retourne à Chartres. J’y passe six années. Cependant, les structures ne sont pas les même que dans le Sud. La hauteur de mon mur d’entraînement atteint tout juste 10 mètres ! Ce n’est pas grave ; quand la passion est là, on trouve toujours des moyens pour grimper encore et encore. Fontainebleau n’est qu’à une heure de route !
Enfin, je descends sur Lyon et rejoins le club Mouste’clip. Je découvre un peu plus la falaise avec notamment les stages de l’équipe départementale. J’ai pu découvrir Annot, Buoux, Tralenta, pour ne citer qu’eux. Je découvre également l’escalade de vitesse au championnat de France 2008 où je termine 3e. S’en suivront deux titres nationaux. Mais le podium qui me restera en mémoire, c’est cette deuxième place au championnat de France Senior de bloc en 2007. Parallèlement à l’escalade, je poursuis des études en physiologie animale, puis effectue un master 1 en préparation physique. En complément de mes études, j’obtiens des diplômes fédéraux : juge de voie, initiateur SNE, entraîneur 1, ce qui me permet d’encadrer l’équipe "compétition" de mon club. Depuis le mois de novembre, je suis inscrite à la première session du DE "escalade perfectionnement sportif". Avec ce diplôme, j’espère transmettre au plus grand nombre ma passion pour l’escalade .
Je suis fière de participer au projet Montagne et Escalade pour tous : l'Alternative.


Jean-Luc Belliard
Passionné d’alpinisme et d’escalade depuis les années 80, je me suis installé au pied du Baou de Saint-Jeannet  où j’alterne les virées en montagne - le Mercantour est à une longueur de corde-, et les voies dans les falaises de la région avec parfois un petit rafraîchissement dans les canyons du haut pays niçois.
Enfin ça, c’est la prévision météo du vendredi soir ; le samedi,  mes quatre enfants font leur programme ! Je compose également avec  mon boulot à la Chambre d’ agriculture des Alpes-Maritimes et mes consultations comme ingénieur conseil en Afrique et au Moyen-Orient.
Je suis également président du CDFFME 06 depuis huit ans après avoir présidé le club de Saint-Jeannet.
Ne me reconnaissant pas dans une fédération qui centre son énergie sur les seules SAE, je suis partisan d’un équilibre entre la pratique d’un sport en salle et la préservation de toutes les activités de pleine nature qui sont souvent, au demeurant, une étape dans notre vie de licencié.
L’intégration de nos activités dans un milieu naturel, fragile et sensible en matière environnementale me permet de m’investir comme acteur et défenseur de nos activités dans un cadre législatif complexe.


Maïa Albert
Mon parcours sportif commence en 1994 dans un monde féérique et chargé de culture : l’école nationale du cirque Annie Fratellini à Paris. Pendant 8 ans, j’apprends à vivre en équilibre, en souplesse, en dansant, en virevoltant et en volant au milieu d’une équipe de circassiens italiens passionnés par leurs métiers. Dans le même temps, je découvre les sports de plein air grâce aux colonies de la ville de Paris !
A 16 ans, je découvre la vie vue d’en haut grâce à l’escalade.  Je teste la pratique en compétition pendant trois ans, mais les heures d’attente en salle d’isolement le week-end me coupent de tout sens de la pratique. Je me tourne alors vers le club de Valjo’grimpe et je découvre grâce à Pierre Brebion une nouvelle façon de grimper : l’alpinisme. Passionné et dévoué, il embarque sa jeune équipe d’alpinisme les week-ends et les vacances scolaires sur les hauts sommets alpins.
A 18 ans,  j’entre surmotivée en STAPS (Science et Technique des Activités Physiques et Sportives) où j’allie enfin ma passion pour le sport avec un cursus universitaire. Je passe deux licences : l’une en Activité physique adaptée et l’autre en Management du sport.  Le week-end et pendant les vacances scolaires, je travaille dans les parcs accrobranches de Lésigny et de l’île d’Oléron.
A 21 ans, je décide de me rapprocher des montagnes en m’installant à Lyon et de passer un Master en Management des organisations sportives en alternance. Avec ma plus belle plume, j’écris au président du comité du Rhône FFME, M. Claude Chemelle. Il retient ma candidature et je commence une belle aventure professionnelle. Je découvre la richesse du monde associatif, l’autonomie et la polyvalence dans le travail au sein d’une équipe de passionnés ! Je suis impressionnée par l’investissement des bénévoles, par la grande place laissée aux débats et échanges pour parvenir à développer l’ensemble des pratiques portées par la FFME !
A 24 ans, mes ailes d’abeille me démangent et je décide de partir à l’aventure pendant un an avec mon ami, de la façon la plus simple possible :  à vélo. Après 11 000 km et  des centaines de rencontres, nous voilà de retour, avec des souvenirs plein la tête (et les jambes !).
Et maintenant ? Vous pouvez me trouver dans le Queyras en ski de randonnée, à  Annecy en parapente, en Bretagne sur ma planche à voile, dans le vercors sur un VTT ou à «  La Clinique du chausson », notre nouvel atelier de cordonnerie et de réparation de matériel de montagne, à Lyon !

 Aujourd'hui, je continue à m'investir bénévolement pour la FFME au niveau local, car la politique démocratique menée par le Comité départemental  et les valeurs qu'il porte depuis plusieurs années avec l'ensemble des membres du bureau ont un réel sens pour moi.


 Laurent Gambirasio

     Grenoblois d’origine (vallée du Grésivaudan), je passe mes plus jeunes années sur les sentiers de randonnée de Chartreuse et de Belledonne. Je découvre l’escalade assez tardivement, vers 20 ans. Je pratique l’activité en loisir et dans le cadre de mes études en Maîtrise de Management du sport à l’UFR-STAPS de Grenoble, en complément de mon sport principal qu’est le tennis de table. Mon implication dans le tennis de table en tant que bénévole, dirigeant et formateur (BEES) ainsi que mes fonctions d’élu municipal me laissent peu de temps pour la montagne à cette époque-là. Mais la montagne est toujours dans mon cœur et j’en fais le sujet de mes deux mémoires d’études.
Ma orientation professionnelle dans le marketing m’amène à monter sur la région parisienne où je vais délaisser mon premier sport pour me consacrer à l’escalade. Je me licencie au club de Limours dont j’intègre rapidement le bureau. Puis, c’est le tour du comité régional que je rejoins, au départ, pour développer l’alpinisme.
Pierre You me demande de relancer le comité régional d’Ile-de-France un peu en sommeil. Ma réorientation professionnelle en tant que professeur des écoles me permet de dégager du temps et je deviens donc président du comité régional d'Ile-de-France. Je me consacre à la relance de l’ensemble des activités statutaires fédérales et à la recherche de bonnes volontés pour dynamiser le Comité. Ce travail s’effectue dans un esprit démocratique où l’ensemble des personnes peuvent s’exprimer et dans un souci de valorisation des bénévoles.
Très attaché à la multiactivités au sein de la Fédération, je souhaite me mettre au service de l’Alternative !


Pierre Dollo
Je suis né dans un pays de plaines : le Val de Loire. Rien ne me prédisposait à une vie en montagne ou proche de la montagne, mais issu d’une famille de cheminot, j’ai suivi… et je me suis retrouvé aux pieds des Pyrénées.
A partir de là, j’ai posé mes valises, développé ma passion pour la montagne et construit une famille. Professionnellement parlant, je travaille à l’hôpital de Tarbes dans le public, puis dans le privé et je fais un retour au public à Lannemezan. Le Bloc opératoire m’accapare, je fais une spécialité à Toulouse, je terminerai par un DU de Droit à Lyon 3. Même dans les blocs opératoires on a besoin de juristes… nous somme en 2008.
Avec ou sans la famille, j’ai voyagé aux quatre coins du monde, pas seulement pour la montagne (expédition Makalu 1987, Equateur 1989), mais aussi pour de nombreux congrès, UIAA, ISMC/ISMF, WADA-AMA, SPORTACCORD, etc.  J’en ai aussi parfois profité pour découvrir de nombreux pays …
Très jeune (1968) je me suis engagé dans la vie associative montagnarde, d’abord au CAF de Lourdes, puis à Tarbes. Ensuite, j'ai repris un très ancien club de Tarbes : Amitié et Nature. Très vite, Amitié et Nature est devenu « Amitié et Nature Tarbes » affilié à la FFME (1985-201…). Nombreux sont ceux qui connaissent ANT sur les podiums d’escalade !
Dans le même temps, je développe le comité départemental des Hautes-Pyrénées, sans doute un peu trop vite, car je dois le laisser rapidement (1988-1999).
Durant toutes ces périodes, je pratique l’alpinisme, le ski alpinisme, la randonnée, le canyon, etc. et développe l’escalade. Rapidement, nous obtenons une SAE, résultat d’un difficile investissement sur les Jeux pyrénéens de l’aventure. Le Conseil général nous fait confiance, la ville de Tarbes de même, le Club est lancé, l’équipe est solide, elle est toujours là ! Les jeunes deviennent des dirigeants, une dynamique se crée, l’avenir est assuré.
Parallèlement, je suis organisateur de stages de ski alpinisme : Neige et avalanche, Sécurité sur glacier, Orientation et Initiateur de ski alpinisme. J’organise aussi des séjours dans les massifs voisins.
De 1996 à 2008, je suis successivement vice-président, puis président du comité sportif ski alpinisme de la FFME. Durant cette période, la compétition se développe ; il faut gérer tant bien que mal nos relations avec le CAF et il faut démontrer que le ski alpinisme a sa place à la FFME.
En 1991, au nom du CD65, puis d’ANT, nous reprenons le DERBY 3000 Gavarnie, célèbre dans la région, car il passe au sommet du Taillon à plus de 3 000m. On y organise plusieurs championnats de France, une coupe d’Europe et deux coupes du Monde, la dernière en 2011.
Le diplôme de traceur et d’arbitre nationaux sont créés (1999). Les premiers documents supports de formation sortent des cartons (Les cahiers du Traceur, Les Cahiers de l’Arbitre), les calendriers s’enrichissent, la discipline est en plein essor. Le CSSA fait son travail, ses membres sont dynamiques, volontaires ; ils organiseront les premiers championnats du monde en France (1999 : Serre-Chevalier), puis ce sera Morzine, et maintenant Pelvoux (2012 et 2013) : les premières coupes du monde dans les Alpes et dans les Pyrénées…
Aussi, les premières équipes jeunes se mettent en place, sur les départements 06, 38, 73, 74, et les Pyrénées. Chaque année, un sérieux quota de jeunes participent aux épreuves internationales. Les comités participent largement aux déplacements, la dynamique est en route !
En 1999, le président de l’époque me demande de me présenter à la vice-présidence de l’ISMC-UIAA. Ce sera fait à Olympie - un signe ! Nul doute qu’il faudra travailler dur pour faire reconnaître le ski alpinisme par le  CIO. Jusqu’en 2008, le ski alpinisme sera sous la coupe de l’UIAA, mais il faudra bien en sortir…
De 1999 à 2008, mes actions internationales sont assez diverses et ponctuelles ; je mets tout de même en place la première Commission des règlements. Dans le cadre du développement, je co-organise la seule compétition qui verra le jour au Maroc : une sacrée aventure !
Je ferai l’ouverture des championnats du monde de Serre-Chevalier en 1999, puis en Andorre en 2001.
En 2007, je suis réélu comme vice-président et le président change. A cette date, l’ISMC se transforme en ISMF et quitte l’UIAA. Je prends en charge une partie des dossiers internationaux : la reconnaissance de WADA-AMA (2008), le dossier de SPORTACCORD (2010 DUBAÏ), les premières approches avec le CIO, etc.
A ce jour, je suis membre du Conseil d’Administration de l’ISMF et je coordonne les diverses commissions. (Règlements, athlètes, antidoping, médicale, coache, etc.)
A la FFME, je suis membre du conseil d’administration depuis 1996 jusqu’en 2013 avec un passage de 2 ans comme vice-président. J’ai assumé plusieurs responsabilités telles que : la représentation à la CSI-IKAR, IGN, Météo-France, à la Commission de secours en montagne, à la Commission médicale et la représentation du ski-alpinisme.
Beaucoup doivent trouver surprenant mon changement de direction : quitter la liste sortante et rejoindre la liste « Alternative ». Ce transfert, je l’ai fait après de nombreuses consultations et  après mûre réflexion. Il ne s’agit pas d’un coup de tête ni d’une pulsion politique..
Ce n’est que très récemment que j’ai pris cette décision.
Bien qu’ayant adhéré dans un premier temps à la réforme, je m’aperçois, à l’usage, que je ne m’y retrouve pas. Je ne partage pas les mêmes valeurs de travail, de reconnaissance du bénévolat et de reconnaissance des disciplines.
Je ne peux pas souscrire au fait que le pouvoir décisionnel n’incombe qu’au seul COMEX avec une parodie de consultation « à l’arrache » au CA. Les groupes de travail, c'est bien beau, mais la décision est au COMEX et surtout à la DTN. Cette méthode élimine les licenciés de toutes décisions.
Le COMEX ne semble intéressé que par l’escalade au détriment des autres disciplines. Il n’est pas question de remettre en cause le piédestal que représente l’escalade pour la FFME, mais de partager les moyens plus équitablement. On ne peut pas oublier que la randonnée est la deuxième discipline de la FFME par exemple. C’est l’étude sociologique qui le démontre…
Je pense que la liste "Alternative" peut corriger ces erreurs de fonctionnement. Par expériences multiples et personnelles, il faut croire aux changements de leaders !

Frédéric Nardin
Lyonnais d’origine, martiniquais un temps, pyrénéen d’adoption depuis quelques années, je suis papa de 4 jeunes skieurs-canyonistes le plus clair de mon temps, et formateur-webmaster indépendant quand je ne peux pas faire autrement !
Découvrant à l’adolescence les sports de montagne à travers l’alpinisme, le canyonisme et l’escalade, accompagné d’un guide, je me suis très rapidement tourné vers le monde associatif.
Le partage, la convivialité, les doutes, les espoirs et les nombreuses facettes de notre univers ont fait que vingt ans après, je suis toujours aussi passionné par cet univers.
Dans un premier temps, encadrant bénévole, puis, avec l’envie de faire évoluer les pratiques, élu aux divers échelons représentatifs de notre Fédération, président de club, administrateur au conseil d'administration de la FFME (donc élu sortant !), membre de comité sportif,  je n’ai longtemps œuvré qu’au développement, à la défense et à l’évolution du canyonisme.
Depuis plus d’un an, j’ai la chance d’administrer le comité départemental des Hautes-Pyrénées : un poste qui m’a réellement fait prendre la mesure de l’implication et de l’attachement de nombreux de nos licenciés dans une pratique multiple des activités de montagne, de l’importance que portent nos partenaires institutionnels quant à la responsabilité de notre Fédération dans le développement et la gestion des sports aussi bien indoor qu’outdoor, et de la dangerosité de laisser la fracture entre le pratiquant et les instances dirigeantes de la Fédération se creuser un peu plus chaque jour.
J'ai pris également la mesure des attentes des dirigeants de club et des bénévoles œuvrant souvent dans l’ombre et sans réelle reconnaissance, et qui attendent une écoute méritée et des réponses pouvant leur simplifier la tâche.
Pratiquant, parfois en dilettante, parfois en technicien, de toutes les activités liées à la montagne, à toutes altitudes, et sous toutes latitudes, je suis excessivement attaché à la multitude de pratiques que nos terrains de jeu offrent, aussi bien en extérieur qu’en salle, et à l’implication de notre Fédération dans leurs développements. Inscrit depuis peu dans un cursus professionnalisant, j’ai également à cœur le rapprochement entre la planète FFME et l’univers Pro, afin que dans l’avenir nos différences puissent être une force et un moteur à la défense de nos activités et de nos terrains de jeu.

  
Géraldine Bourreau
Je découvre la montagne grâce à mes parents : des amoureux du Massif central. C’est donc dans le Cantal, vers 7 ans, que je fais mes premières randonnées d’abord en fond de vallée, puis très vite sur les sommets relativement accessibles de cette région.
Je découvre l’escalade en salle à la fac d’Orléans, mais très vite la résine ne me suffit plus et je m’inscris dès que possible à des stages UCPA pour pratiquer cette discipline en pleine nature, ce qui me convient beaucoup mieux ! Puis, je découvre l’alpinisme. Quatre ans en Haute-Savoie m’ont ensuite permis de me perfectionner dans ces domaines en parcourant les sommets du massif du Mont-Blanc.
Le retour en région parisienne pour cause de mutation professionnelle ne m’a pas fait renoncer à la montagne. Je m’inscris dans un club d’escalade de l'Essonne. Au sein de celui-ci,  j’ai participé à un maximum de sorties, j’ai passé l’Initiateur SAE et  j’ai fait partie du bureau pendant 3 ans. En parallèle - malgré 2 enfants en bas âge - j’ai participé à une expédition alpinisme au Ladakh sur les contreforts de l’Himalaya (Merci à mon mari !).
Quelle expérience inoubliable !
Aujourd’hui, en tant que bénévole, je continue de pratiquer et d’encadrer …


 Jean-Luc Rigaux 
   Alpiniste, expéditionnaire, grimpeur indooor/outdoor, skieur, canyonneur… En version courte : je suis un inconditionnel des sports de montagne sous toutes ses formes, du moment que la convivialité est au rendez-vous !
Je suis surtout convaincu de la nécessité et de l’inéluctabilité de voir réunies à court terme la FFCAM et la FFME en une seule et même fédération comme cela avait été acté à près de 95 % des votants en 2003 par les deux AG respectives (donc par la base) et malheureusement abandonné dans un véritable déni de démocratie.
C'est le fonctionnement démocratique de NOTRE fédération que je souhaiterais voir aujourd’hui grandement revalorisé aux côtés de valeurs et d' actions fortes comme la créativité, l’innovation, la communication, la transparence, la consultation, la solidarité, l’intergénération, la pluridisciplinarité, le développement durable…
Accessoirement, voici quelques repères croisés de mon parcours professionnel et fédéral :
1969  :  LA première fois…encordement direct autour du ventre et grosses chaussures
1974  : première expédition (une quinzaine suivront)
1976  : service national au secours en montagne
1977 :  ma première photo pour une campagne de pub de montagne (Dynastar) ; puis, suivront, pendant 30 ans, la réalisation d’images pour Lafuma, Dynamic, Millet, Salomon, Petzl, Terres d’Av,  Atalante, Allibert, Megève, Saint-Gervais, Flaine, Aix-les-Bains, Modane, Aussois, LGV Lyon-Turin, la région Rhône-Alpes, etc.
1979 : photographe de l’Expédition nationale d’alpinisme au K2,  portée par la FFM (version canal historique) : 30 tonnes de matériel, 1 400 porteurs, 82 jours dans la paroi !
1979 :   couverture photo des exploits de Jean-Marc Boivin pendant 10 ans
1980 :  pigiste régulier à Alpirando, puis Montagne Mag et Vertical, puis auteur de guides touristiques     (Gallimard, Hachette, Glénat …) pendant 20 ans
1987 :  expédition en Bolivie ;  réalisation de 3 films pour l’émission Ushuaia (TF1)
1991 :  dans le cadre du « Seven summits » de Jean-Pierre Frachon  1re française au mont Vinson, point    culminant de l’Antarctique et à la pyramide de Karstensz, point culminant de l’Océanie
1993 :  création du club Canton Grimp’
1996 :  président (encore et toujours) du comité FFME Loire autour d’une équipe particulièrement  active et créative (bénévoles et salariés) qui a engendré :
 la professionnalisation du comité départemental (4 salariés)
 la mise en place d’une démarche « ingénierie escalade »
 l'organisation  du championnat de France de bloc (2003), de la finale de la Coupe du monde de bloc  à Firminy (2005)
 l'organisation, chaque année, d’une épreuve compétitive départementale dans les 3 disciplines :  bloc-vitesse-difficulté pour les catégories de microbes à vétérans.
 l'organisation d’une épreuve annuelle de ski-alpinisme  (Si, si, on peut aussi faire ça dans la Loire !)

… et depuis 2010, quand je ne gère pas le Comité, je suis chargé des relations presse de la Ville de Saint-Étienne.


Marine Thévenet : athlète de haut niveau
Grâce à mes parents, je réalise ma première sortie en falaise vers l'âge de 3 ans. Mais ma passion pour l'escalade prend vie quelques années plus tard lorsque j'intègre la section Escalade UNSS de mon collège. Parallèlement, je m'inscris au club de Vertige en Beaujolais et l'envie d'en faire « toujours plus » et de faire « toujours plus dur » développe mon esprit de compétition.
Je passe mes années de collège et de lycée à grimper dans mon club ou dans les salles de la région et à me tester sur la plupart des compétitions.
J’intègre rapidement l'équipe de France "jeunes" et participe ainsi à mes premières compétitions internationales.
Et puis, le lycée terminé, il faut bien penser à l'avenir !
Je choisis de faire des études de droit tout en continuant de grimpouiller un peu partout. Je découvre la falaise et nous devenons de supers amies ! Elle m'aère le week-end et je pense à elle toute la semaine ! Néanmoins, je persiste dans la voie de la compétition, m'entraîne dur et intègre l'équipe de France de difficulté.
En 2009, je choisis de continuer mes études à Aix-en-Provence, car la fac offre une formation en droit d'auteur. J’intègre donc le pôle France d'escalade, mais suis largement déçue par les entraînements et choisis alors de continuer à grimper de mon côté, avec le plaisir comme source de motivation.
De retour à Lyon l'année suivante, je suis diplômée d'un Master 2 en droit d'auteur et deviens juriste et associée d'une maison d'édition.
Mes folles années de bête de compétition et d'entraînements acharnés sont derrière moi, mais je continue de jouer tant bien que mal en associant vie professionnelle et escalade.
Passionnée de pans Gullich, j'intègre l'équipe de France de bloc tout en continuant, pour le plaisir, de clipper quelques dégaines pour l'équipe de France de difficulté.
Je passe mes semaines au travail, mes soirées à grimper, mes week-ends à la montagne, mon temps libre en rando, mes congés en falaise, mes hivers avec des skis ou des raquettes, et mes vacances sur les sites de bloc !
Je suis prête à jouer le rôle de représentante des sportifs de haut niveau de la FFME !


Frédéric Serrano

   Le ski, la montagne, la formation… Autant de passions et d’enthousiasmes qui m’animent depuis mon plus jeune âge et qui ont déclenché mes diverses activités professionnelles.
J’ai grandi en Andorre et y ai découvert la montagne, le ski et la compétition. A l’âge de 16 ans, j’arrive à Chamonix par le ski alpin. Au programme : du ski, la compétition et, pour le plaisir, la montagne, le ski de fond avec les copains, etc. Puis, tout naturellement, je passe mes brevets d’état (Ski, AMM, VTT…). C’est l’heure des premières courses dans le Massif, des sommets, du ski de rando…  Je fais mon service militaire à l’ École militaire de haute montagne (EMHM). J’y côtoie et découvre, avec beaucoup d’admiration, le GMHM, les biathlètes (Claude Pierrat, Gérard Grandclément…),  et déjà, à l’époque, le sergent Patrick RASSAT (devenu depuis l’entraîneur national de nos équipes de ski-alpinisme). Je travaille  à l’ESF dans la Vallée. Souhaitant m’orienter vers le métier de guide, je passe l’AMM… Mais après quelques mésaventures parmi les copains, je trouve plus raisonnable de me consacrer à la montagne différemment…
Dès lors, mes entraîneurs de ski m’orientent vers l’UCPA.
Je découvre donc l’UCPA, avec qui je vis une histoire passionnante depuis 1989. J'ai occupé des postes de moniteur, puis de formateur dans le cadre des brevets d’états de ski alpin au sein de l’UCPA, mais j'ai également travaillé auprès des directions régionales Jeunesse et Sport, des jurys à l’ENSA. Je deviens responsable des activités au sein de l’UCPA. Je me suis plus particulièrement occupé des activités été et hiver du centre des Contamines- Montjoie durant 10 ans, puis de celui de Samoëns, de Saint-Lary-Soulan…

En parallèle et pendant mes congés, je m’engage dans tout un cursus universitaire, je passe un DESS en Management des organisations sportives à l’UFR-STAPS de Lyon, en me concentrant sur les organisations du tourisme, du sport et des loisirs. Puis, je deviens chargé d’enseignement à l’UFR-STAPS de Luminy, puis à celui de Lyon.

En 2005, je deviens responsable pédagogique au sein de l’UCPA-Formation ; je suis en charge des formations multiactivités, notamment : BPJEPS APT, AGFF, VTT, CS Escalade… Ces missions me poussent à découvrir la région parisienne, à travailler avec les collectivités territoriales, avec les financeurs, les employeurs, les jeunes et je mets notamment en place le CS Escalade, en collaboration avec la FFME.

En 2010, l’UCPA, dans le cadre d’une délégation de service public, prend la gestion des activités de la base de loisirs du Port-aux-Cerises à Draveil (Essonne) et j’en assume la direction.
Par un concours de circonstances au sein des locaux du CNOSF, je fais la rencontre du président du comité régional Ile-de-France de la FFME qui, avec des arguments bien rôdés, me motive et m’incite par son enthousiasme à rejoindre le comité régional.
Et maintenant, j’aspire tout naturellement à me mettre au service de tous les licenciés de la FFME en mettant notamment en place une politique de développement du ski-alpinisme.


Jean-Marc Wojcik : médecin


Né à Nancy en 1957, j’habite Lyon depuis l’âge de 13 ans. Je découvre le ski, et, à l’occasion d’un stage en Ardèche à la fin de la 3e et grâce au charisme d’un professeur de sport, je bascule du côté « sports nature » avec escalade, spéléo et kayak pour la vie !
L’ouverture sur les montagnes commence avec, comme premières voies, la Madier et les Savoyards à la Dibona, et ensuite le programme est bien établi : l’été en Oisans ou dans le massif du Mont-Blanc, l’automne dans le Vercors, la Chartreuse, le Verdon ou Buoux, l’hiver dans les calanques, et le ski de rando un peu partout. C’est le menu d’une vie centrée sur la montagne sous toutes ses formes jusqu’à la fin des études de médecine en 84.
À partir de cette période, je vis en Guyane.
Mariage, arrivée de ma fille Marion et le service national civil en Guyane fin 84 qui me fait découvrir une autre forme de nature absolue - la forêt tropicale - pour laquelle la montagne est une formation parfaite, avec de nombreuses expéditions à pied, en kayak, en bateau à la recherche d’inselbergs - les montagnes locales.
C’est aussi l’occasion de prendre de la distance avec cette montagne pour laquelle trop d’amis disparaissent.
Arrivée d’un fils, Pierre, en 87. Divorce en 94, avec découverte de la course à pied, soupape d’abord, puis plaisir. Viennent ensuite les marathons de New York, Paris, puis les grands trails : Marathon des sables, Diagonale des fous à La Réunion, Guyanraid  en Amazonie…

Au niveau professionnel, je suis médecin de protection maternelle et infantile pendant 5 ans, puis médecin généraliste libéral à mi-temps avec un autre mi-temps comme médecin du centre pénitentiaire de Cayenne. Depuis 2004,  des vacations aux urgences remplacent le Centre pénitentiaire.
Je suis qualifié en médecine exotique, homéopathe, épidémiologiste, et ai obtenu la capacité de médecine d’urgence en 2004.

L’Himal race en 2002 me ramène dans les montagnes avec, depuis cette période, un séjour à chaque printemps et à chaque automne au Népal que ce soit sur des trails ou des sommets : 3 Himal races, course de 1 000 km environ, 5 Everest sky races, 3 Annapurna mandala trails, des tentatives ou des sommets sur le Mera peak, le Lobuche peak, l’Island peak, le Pachermo, le Chulu Far East, l’Ama Dablam, le Kangchenjunga, le Makalu, le G2 au Pakistan.
À l’occasion de ces participations à des trails ou des sommets, j’ai naturellement endossé le rôle de médecin des courses ou des expés.

Chantal Ferretti- Rivet : présidente du comité départemental FFME du Cher. Prof d'EPS, Chantal est à fond dans tous ses engagements. Elle veut croire qu’une grande salle d’escalade à Bourges, c’est possible.