Vous êtes sur le blog des candidats à l'élection des futurs membres du conseil d'administration de la FFME, rassemblés sur la liste Montagne et escalade pour tous : l'Alternative !

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre démarche, rendez-vous dans l’Édito. Vous êtes intéressés par nos propositions ? Alors prenez la direction de notre page Programme. Votre curiosité vous pousse à chercher à mieux connaître les candidats de cette liste, alors cliquez tout simplement sur : la liste des candidats. Et le plus important : si vous voulez donner votre avis, alors, laissez-nous un message !



Programme

Une version communicante est disponible sur ce lien : https://docs.google.com/file/d/0B8QuJloaYVIpY01jdlRQb1B5VjQ/edit?usp=sharing
    4 équilibres :

Ces équilibres représentent  les valeurs portées par ce projet, c'est-à-dire celles qui conduiront nos actions.

Ces objectifs, pour certains d’entre eux, doivent être mesurables, notamment en termes financiers, pour que cela ne reste pas au stade de simples intentions :

1.  équilibre entre toutes les activités de pleine nature et la pratique en SAE (structure artificielle d'escalade)
2.  équilibre entre la place de la compétition et la pratique "loisir"
3.  équilibre des rôles et missions entre le national et les territoires
4.  équilibre entre la place des bénévoles et celle des salariés


    4 façons de faire :

C’est un appel à un changement de méthode, changement de style, changement de pratiques avec des énergies nouvelles en rupture avec les pratiques actuelles :

1.  le changement et l’innovation : des idées nouvelles, des acteurs nouveaux ;
2.  la concertation, la participation : un lieu d’échanges, de réflexion pour chaque activité fédérale avec encore plus de décentralisation ;
3.  la communication et la transparence : le magazine Direct' cimes pour tous, des informations régulières à destination des élus des départements et régions, transparence totale sur nos décisions, nos comptes…
4.  la modération dans l’évolution des tarifs : prix des licences, inscriptions aux compétitions, coûts des formations.


    4 projets spécifiques :

Compte tenu des enjeux nationaux, les missions de la FFME s'articuleront autour de projets phares, structurants et pour certains originaux :

1.  la relance du processus de rapprochement avec la FFCAM, la FFS (spéléo), la FFR (rando) et une ouverture plus grande vis-à-vis des autres intervenants associatifs ou autres ;
2.  la professionnalisation dans le respect du bénévolat ; élaboration d'un plan de professionnalisation des comités régionaux et départementaux par exemple ;
3.  l’accès à l’olympisme pour l’escalade et le ski-alpinisme ;
4.  la montagne et les jeunes.


    4 incontournables :

1.  la défense et la promotion de TOUTES nos activités ;
2.  la prise en compte du développement durable ;
3.  les actions en faveur du handicap ;
4.  le maintien et l'adaptation des dispositifs qui ont fait leur preuve en termes de développement (PNSAE, PST, Passeports, Labels,…)


La preuve par 4 = 2 bras + 2 jambes,
 et une tête
pour équilibrer le tout !
 
                Ce programme - très général - est complété  par une liste de 100 propositions concrètes, en concertation avec les porteurs du projet tout en étant à l’écoute des réactions des élus et licenciés FFME.
 

Discours de Claude Chemelle lors de l'AG de la FFME le 30 mars 2013 :

Tout d’abord ces quelques mots de présentation : je m’appelle Claude Chemelle, j’ai 55 ans, je suis licencié à la FFME depuis 1995 et bénévole investi depuis cette époque dans mon club, puis au Comité départemental et régional… Préretraité depuis décembre 2012, je dispose d’un peu de temps. Père de cinq enfants, je vis dans le Beaujolais, et je pratique régulièrement la plupart des activités de la FFME.

1/ Pourquoi une liste Montagne et Escalade pour tous : l’Alternative ?

Depuis plusieurs années, nous sommes nombreux à nous inquiéter des orientations prises par la Fédération ce qui a conduit certains à parler d’une évolution vers une fédération de gymnastique verticale !
Cette inquiétude a pu être mesurée à travers les votes d’opposition au rapport moral lors de la dernière assemblée générale à Nancy en 2012.
Pourquoi une liste ?
Nos remarques et critiques constructives formulées ne rencontraient pas d’échos, ou de vagues promesses trop vite oubliées.
Nous avons constaté l’abandon du projet de fusion avec la FFCAM sans une explication claire, malgré des votes massifs en assemblées générales sur cette question.
Nous avons sans cesse subi l’absence de transparence dans les décisions prises et les choix opérés.
Pourquoi Montagne et escalade pour tous ?
Nous avons constaté l’isolement progressif de la FFME dans un monde ouvert, composé d’une multitude d’intervenants sur nos champs d’activité.
La place de la pleine nature et du loisir au sein de la politique actuelle de la Fédération est trop faible.
Pourquoi l’Alternative ?
La mise en place d’un scrutin de liste portait en elle la logique d’une élection avec un choix entre plusieurs listes et surtout plusieurs programmes.
Les licenciés et les bénévoles ont ressenti ce malaise et nous ont exprimé ce besoin de réaction.
Avec le temps, il faut savoir se remettre en question !
Nous ressentons un fort besoin de changement !

Il nous a donc semblé important et utile pour l’avenir de la Fédération de lancer la dynamique d’une réflexion collective pour élaborer un programme différent. Ce projet est sous-tendu par des valeurs fortes, regroupées autour du concept d’ « Équilibre».
 Associé à 100 propositions concrètes, ce programme crée les conditions d’un débat et  propose une véritable alternative, une alternance, un changement, des espoirs.

Pour marquer une certaine rupture, nous avons souhaité communiquer très en amont sur notre démarche, notamment par le biais d’un blog qui a reçu près de 30 000 visites et par le biais d’une presse spécialisée à l’écoute. Nous avons, avec une certaine insistance, interpellé la direction actuelle de la Fédération pour mettre en place les conditions d’un débat riche et équitable, le plus tôt possible, afin de permettre aux différentes structures (clubs, Cd et Cr) d’avoir le temps de la réflexion. Malheureusement, nous étions bien seuls au début à afficher nos priorités et notre liste.

Puis, la campagne électorale a pris une autre tournure.
Des coups bas sur les actes administratifs : refus de validation d’une de nos candidatures suite à une interprétation du règlement intérieur - un recours auprès du Ministère est en cours-, refus de nous communiquer le grand livre analytique détaillé 2012 pour en savoir un peu plus sur les comptes - un autre recours auprès du Ministère est également engagé.
Pendant cette campagne électorale, tout d’un coup, la FFME est devenue exemplaire sur les actions en faveur de la pleine nature : les réunions sur les falaises se multiplient, le programme des événements loisirs grossit, la neige remplace la résine sur le site Internet fédéral.
Quel étonnement de lire dans les professions de foi des candidats de la liste sortante cette passion pour la montagne, cet attachement pour la multi-activité et le loisir !
Et ces falaises qui sont l’ADN de la Fédération comme on a pu le lire dans le dernier Direct ‘cimes sorti très opportunément une semaine avant l’assemblée générale ! On croit rêver, je me pince, on lave plus blanc que blanc !
Si cet engouement soudain devenait la nouvelle orientation durable de la liste sortante, nous serions déjà satisfaits d’avoir fait bouger les lignes. Mais j’ai un doute. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt, lors du premier mandat ou au cours des huit dernières années à la tête de la Fédération ?

Nous avions envie d’un vrai débat de fond entre deux orientations claires qui impliquent des choix tranchés pour la Fédération. Il suffisait que chacune des deux listes assument leurs différences. D’une part, une vision parfaitement respectable : plus escalade, plus compétitive, qui voulait abandonner la délégation Canyon il y a juste un an, et d’autre part une option plus équilibrée entre les différentes formes de pratique et les différentes activités de la Fédération. Mais les magiciens ont brouillé les cartes ! D’un coup de baguette, la pleine nature et le loisir sortent du chapeau ! Mais à quel moment vont-ils à nouveau disparaître ?
Cette campagne électorale a été pour nous une formidable aventure, faite de rencontres, de questionnements, de réflexions, d’élaboration d’un programme, de travail sur les 100 propositions, de débats, d’esprit d’équipe. Nous avions imaginé que cette compétition allait ressembler à une « compète » d’escalade ou de ski alpinisme. Amical et respectueux avant l’épreuve, un peu de tension et de concurrence pendant la compétition, et beaucoup d’esprit sportif après l’annonce du résultat. Il nous reste à réussir la dernière phase, car nous avons été un peu déçus par la première.


2/ Nous nous sommes engagés pour être une force de construction, de rénovation, de participation, de proposition, alors permettez-moi de vous présenter le programme de Montagne et Escalade pour tous : l’Alternative.

Ce nom a été choisi, car il portait en lui ces notions d’équilibre, en réaffirmant l’équilibre du M et du E de FFME, mais aussi en revendiquant l’équilibre pour tous les licenciés quel que soit leur type de pratique.
L’alternative - qui est devenue un acronyme, un slogan - exprime l’idée de changement, d’autres orientations, d’autres responsables, d’alternance et de réelle innovation.

Ce programme s’articule sur :
- 4 équilibres ;
- 4 façons de faire ;
- 4 projets spécifiques ;
- et 4 incontournables.

 Voici tout d’abord les 4 grands équilibres qui représentent nos valeurs :

2.1 L’ équilibre entre la place de la pleine nature et la pratique en SAE :
Cela ne sert pas à grand-chose d’affirmer que la falaise, c’est l’ADN de la FFME. L’ADN, on s’en sert surtout dans les procédures judiciaires pour vérifier une suspicion. Nous n’avons pas de doute, quant à nous, sur l’héritage - l’hérédité - qui nous a été légué par l’histoire de la FFME sur la place de la pleine nature. Ce qui nous motive, c’est de mettre sur la place publique, c’est d’affirmer haut et clair que nous sommes une fédération de pleine nature.
L’escalade, l’activité dominante de la Fédération, se pratique majoritairement en SAE, c’est un fait. Et c’est le moteur du développement.
 Mais que ce soit dans les programmes scolaires, dans les motivations des parents qui inscrivent leurs enfants dans les clubs, ou l’image que se font les adultes de cette activité, la symbolique d’un sport outdoor reste fortement ancrée. Ce serait une erreur stratégique majeure pour le développement de la Fédération de ne pas tout faire pour maintenir cette vision.
Bien plus, nos ambitions pédagogiques, qui sont le moteur de notre bénévolat, de proposer la découverte de la pleine nature à des jeunes et moins jeunes, nous motivent au-delà du seul développement du nombre de licenciés.
Certes, nous respectons les pratiquants intéressés, passionnés par la grimpe sur résine et, parmi eux, certains compétiteurs. Mais l’escalade - qui est devenue une pratique sportive - ne se résume pas qu’à cela. Si la porte d’entrée est aujourd’hui la SAE, il faut que cette porte soit ouverte sur la pleine nature, sur la montagne et sur des valeurs. Il faut que cette possibilité, cette facilité, existe, libre à chacun de franchir le seuil ou pas. Nous avons la chance à la FFME d’avoir des pratiques qui ne se limitent pas à un terrain de jeu traditionnel. Notre terrain de jeu est immense, presque inaccessible tant les possibilités sont grandes !
Ce n’est pas un hasard si nous parlons d’équilibre entre pleine nature et SAE et non pas d’équilibre entre falaise et SAE. Car la richesse des activités est inscrite dans nos statuts que je me permets de relire devant vous :
Article 1 – la FFME a pour objet de regrouper les personnes morales et physiques qui pratiquent, en France ou à l'étranger, les disciplines sportives et de plein air se déroulant en montagne et autres zones adaptées :
- alpinisme,
- canyonisme,
- escalade,
- expéditions,
- randonnée de montagne
- raquettes à neige,
- ski alpinisme,
ainsi que toutes les disciplines connexes.
Article 2 – La FFME a pour objet de promouvoir, développer, coordonner, organiser la pratique de ces disciplines dans leurs aspects  « sports de loisir », sports de haut niveau et de haute performance.
Assurément, c’est un changement de cap, un engagement fort qui vous est proposé sur cette question.

2.2 Équilibre entre la place de la compétition et la pratique du loisir
En affirmant que cet équilibre est important pour la politique de la Fédération, certains ont voulu faire croire que nous voulions opposer ces deux pratiques, voire que nous étions contre la compétition.
Regardez attentivement la composition de notre liste et vous serez étonnés par le nombre de compétiteurs et de personnes très actives dans le domaine de la compétition. Nous avons formulé dix propositions concrètes pour le développement de la compétition et nous pensons que de nombreuses innovations peuvent être mises en place pour dynamiser ce secteur qui a tendance à ronronner. C’est aussi favoriser la pratique de la compétition pour le plus grand nombre et non pas se limiter à l’élite.
Quand on regarde l’organisation actuelle de la Fédération en quatre départements : formation, communication, compétition et développement, on constate qu’il n’existe pas de département  « loisir ». Pourtant, c’est bien la pratique majoritaire au sein de la Fédération et, si nous insistons sur cette notion d’équilibre, c’est pour nous engager aussi dans des actions pour le développement et l’animation du loisir.
Et les activités de la FFME sans pratique compétitive (alpinisme, canyon, randonnée de montagne) peuvent légitimement se sentir délaissées !
C’est sur cette question que nous avons constaté, pendant la dernière période, la plus forte incompréhension des licenciés : licenciés à une fédération qui ne se préoccupe pas d’eux !

2.3 Équilibre des rôles et des missions entre le national et les territoires
La FFME compte plus de 1 000 clubs, 65 d’entre eux regroupent plus de 200 licenciés, 268 clubs  ont plus de 100 licenciés. En clair, c’est une fédération de clubs, petits et moyens, très dispersés sur le territoire.
Quelle est  l’organisation la plus efficace pour gérer ces 1 000 clubs ? Une fédération un peu mastodonte qui gère en direct cette très grande diversité ou un réseau de comités départementaux et régionaux efficaces, coordonnés par la Fédération ? Nous optons pour la deuxième solution.
Nous souhaitons plus de décentralisation, car les comités sont les acteurs de la proximité et peuvent discerner les spécificités des territoires. Les bénévoles qui composent le tissu associatif FFME souhaitent à la fois de l’autonomie et de l’aide ;  ils veulent pouvoir assumer leurs rôles.
L’assemblée générale de la FFME qui élit le conseil d’administration est composée de représentants des comités départementaux et régionaux. Vous êtes attentifs au rôle qui vous est confié. Vous attendez de la Fédération de l’aide pour faire face à vos responsabilités. Vous voulez être entendus, écoutés. Vous voulez pouvoir dire votre mot dans la conduite de la Fédération. Vous faites preuve de compétences et vous voulez les développer. La FFME ne peut être que plus forte en reconnaissant votre rôle déterminant et en reconnaissant votre action.
Ce qui signifie que l’action de la Fédération se doit d’être, prioritairement, axée sur les comités. À vouloir s’occuper en direct des clubs, on risque de ne se préoccuper que des plus gros, en court-circuitant les comités.
Dans nos propositions, vous trouverez de multiples exemples de cette priorité, que ce soit dans la gouvernance, le développement ou  les SAE/SNE.

2.4 Équilibre entre la place des bénévoles et celle des salariés :
Dans le bilan de la dernière olympiade, tout le monde convient d’un recul de la participation bénévole dans la vie de la Fédération. La suppression des comités sportifs étant l’exemple qui vient le plus spontanément à l’esprit, mais le scrutin de liste avec une liste unique a sans doute aussi joué un rôle.
La professionnalisation est indispensable au développement de l’ensemble des structures FFME. C’est elle qui permet un engagement bénévole durable.
Il nous faut donc réintroduire des processus de participation des élus dans la vie de la Fédération. C’est, par exemple, l’idée de création des conseils d’activités ou la composition des groupes de travail sur des critères transparents et stables. Il faut aussi clarifier les relations entre bénévoles et salariés par  l’établissement de règles à respecter par tous.

3/ Après avoir détaillé les valeurs qui fondent notre projet : les équilibres, voici les quatre façons de faire :
3.1 Le changement et l’innovation
Pour réussir le changement, il faut tout d’abord une attente. Assurément des nouvelles têtes et, bien sûr, des projets innovants. La liste Alternative répond à ces critères. Plutôt jeunes, avec des parcours divers, des expériences variées, ils peuvent porter un regard neuf et apporter une analyse indépendante. Ils se sont bien préparés à l’innovation concrète en travaillant sur une centaine de propositions.
Ils sont prêts à inscrire dans les statuts cette nécessité de remise en cause régulière en limitant par exemple le mandat de président de la FFME à deux olympiades.
De fait, Montagne et escalade pour tous : l’Alternative incarne le changement

3.2 La concertation, la participation
En rupture avec le fonctionnement actuel, c’est une façon de faire, mais aussi une façon d’être. Consulter, écouter, concerter, prendre le temps au rythme de l’implication des bénévoles, accepter les compromis.
C’est aussi mettre en place des outils comme les conseils d’activité.
Il faut aussi inventer un conseil d’administration de la FFME, avec des représentants issus des deux listes en présence, qui s’écoutent, qui travaillent ensemble.

3.3 La communication et la transparence
La direction actuelle, la liste sortante de la FFME, ne s’en est jamais caché : tout ne doit pas être dit, les décisions se prennent dans des cercles très resserrés et le conseil d’administration n’a déjà droit qu’à une part de la vérité. Nous voulons instituer une transparence totale et faire bénéficier aux différents acteurs de la Fédération des informations les plus complètes possibles. Et cette information doit aller jusqu’aux  clubs, jusqu’aux  licenciés !

3. 4 La modération dans l’évolution des tarifs
Le prix de la licence ne peut pas augmenter indéfiniment sans tenir compte du contexte social et de notre souhait d’une pratique accessible à tous. La Fédération devra faire des efforts, comme chacun d’entre nous, pour boucler son budget, et la référence sera l’évolution du coût de la vie. Nous avons une chance, c’est l’augmentation constante du nombre de licenciés qui permet à elle seule de dégager de nouvelles ressources.


4/ Dans notre programme, nous avons sélectionné quatre projets spécifiques

4.1 La relance du processus de rapprochement
Ce qui est visé ici, c’est la capacité de la FFME à s’ouvrir sur l’extérieur. Pour l’instant, c’est plutôt un splendide isolement !
Oui, il faut partir à la rencontre des autres fédérations, associations, syndicats, entreprises privées qui sont les acteurs du milieu et certains sont très attentifs à ce qui se passe en ce moment.
Oui, il faut le faire avec la conviction que ces échanges permettront d’apporter un plus aux pratiquants. Se rapprocher sous-entend un esprit d’ouverture, sans arrière-pensées, constructif.
Oui, Il faut enterrer la hache de guerre et s’engager sur la voie de la concertation, de la négociation, de l’acceptation des petits pas.

4.2 La professionnalisation dans le respect du bénévolat
Ce projet vise principalement un plan d’aide à la professionnalisation des comités territoriaux. La FFME fourmille d’exemples où la vie des comités a été dynamisée par l’emploi de salariés. Car, à ce niveau d’investissement, il faut aider les élus à s’engager pour faire face à la difficulté de la tâche.
Les comités qui ne sont pas encore structurés seront prioritaires et ce plan ne se limitera surtout pas à une aide financière, l’accompagnement sera primordial !

4.3 L’accès à l’Olympisme :
Nous sommes évidemment favorables à cette évolution et 2013 sera une année importante. Nous serons également attentifs aux changements que cela induira.
Durant les deux olympiades qui viennent de s’écouler, les résultats du haut niveau français se sont fortement dégradés en escalade. Les techniciens évoquent un contexte international plus dense où le niveau général des grimpeurs a fortement augmenté (celui des Français aussi !). L’innovation consiste à s’inspirer des organisations qui réussissent : celles des autres pays qui ont progressé et ont fini par nous dépasser, mais aussi celles d’autres fédérations nationales qui se sont déjà trouvées dans la même situation. Pour cela, nous engagerons la DTN à restructurer en profondeur l’accès au plus haut niveau. Cela prendra du temps et s’oppose à une gestion précipitée du résultat immédiat.

4.4 La montagne et les jeunes
L’action de la Fédération sur l’alpinisme ne peut pas se limiter à la participation à la coordination Montagne dont le président actuel de la FFME s’est retiré de la coprésidence.  Nous avons la chance d’avoir une fédération jeune ; nous sommes en situation d’impulser une dynamique décisive pour l’avenir des pratiques de montagne. Saisissons cette opportunité !


5/ Les 4 incontournables

5.1 La défense et la promotion de toutes nos activités
Tout est dans le titre ! Je ne vais pas vous relire les statuts et c’est un sujet que j’ai largement abordé dans mon intervention.

5.2 La prise en compte du développement durable
Il y a une certaine logique à considérer le développement durable comme incontournable dans un projet qui insiste sur la pleine nature. Là encore, 10 propositions innovantes ont été élaborées pour permettre à la Fédération de franchir un seuil.

5.3 Les actions en faveur du handicap
C’est un sujet important qui nous demande à la fois des efforts et aussi une grande ouverture. Il faudra développer un réseau, qui est pour l’instant trop diffus. Une aide doit être apportée aux comités et aux clubs pour renforcer ces actions.

5.4 Le maintien des dispositifs qui ont fait leur preuve
Nous ne sommes pas des révolutionnaires : des dispositifs qui fonctionnent seront maintenus en poursuivant leur adaptation, l’exemple le plus significatif étant le plan SAE. Mais on pourrait également citer les grands événements, les labels, l’informatisation, etc .

Ce programme qui se décline, je vous le rappelle, en 100 propositions concrètes est construit, cohérent et réaliste.
Pour le servir, une liste de vingt candidats vous est présentée : vingt, car Mélanie Cannac et Sylvain Millet ont été exclus par le bureau de la FFME. Le président sortant s’en expliquera certainement.
Cette liste, cette équipe, est  jeune, neuve, dynamique, tolérante, spontanée.
Vous avez entre les mains le portrait de chacun. Vous en connaissez sans doute certains, vous avez pu lire sur le blog leur portrait détaillé. En 30 minutes, il n’est pas possible pour tous de monter à la tribune ! Il aurait fallu à chacun d’entre eux autant de temps pour vous parler de leurs motivations, de leurs passions, de leurs engagements, de leurs qualités. Ils ont souhaité que je sois leur porte- parole et c’est un immense honneur !


En conclusion, vous avez la possibilité de choisir ce soir une nouvelle orientation, un nouvel équilibre, un nouveau style, des femmes et des hommes neufs, ne laissez pas filer cette chance, de nombreux pratiquants et responsables comptent sur vous !
C’est une vraie « alternative » !